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Le site de Karine et David en Nouvelle Zélande
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1 octobre 2007

Gruik gruik bang bang miam miam

Bonjour à tous,

La semaine dernière a été bien chargée : après deux semaines d'attente, Craig le "tueur" a enfin trouvé le temps d'abattre nos cochons. Tout s'est passé en douceur : le roux n'a rien vu venir et le petit noir n'a pas non plus compris ce que faisait son pote allongé dans une mare de sang... bref, pas de cri ni de torture, une mort en douceur aprés une belle vie passée à manger, à dormir et de temps à autre à courir dans le jardin (ou dans la rue). Maintenant commence une seconde vie pour nos cochons et on échange les rôles : aprés les avoir bien nourris, c'est à notre tour de manger.

Tout le monde nous a dit que cuisiner un cochon, c'est super dur, alors deux... quand on est débutant... c'est un peu un challenge! Mais ça nous a pas fait peur et nous nous sommes donc retrouvés face à environ 80 kilos de viande découpés en plus ou moins gros morceaux. Le but du jeu pour nous était de recréer les produits qu'on ne trouve pas ici, comme par exemple du jambon (cru/Bayonne/Parme), du saucisson ou du pâté. Miam. Ma collègue Emilie, amatrice de cochons et qui vient d'acheter ses deux premiers porcelets cette semaine (!), nous a prété son DVD expliquant comment cuisiner le cochon. Elle nous a aussi prété son hachoir électrique qui sert aussi à remplir les saucisses.

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Karine et les têtes.

La première étape a été de transformer 2 kilos et demi de foie gluant, deux kilos de viande hachée et un kilo de gras en succulent pâté. Ça nous a pris tout notre dimanche soir, parce qu'il a fallu stériliser les bocaux à l'autocuiseur, puis stériliser le pâté. En parallèle on a fait des terrines au bain marie pour voir ce qui est la meilleure technique (sinon c'est pas assez compliqué). J'ai un faible pour le pâté même si les terrines sont très bonnes. On a varié les goûts pour les pâtés, du nature, au piment d'Espelette en passant par le gingembre (évidemment) et les cinq épices.

Ensuite le lundi soir nous avons fait 7 kilos de saucisses, assaisonnés d'ail, sel, poivre, muscade, sauge, thym. Faire la farce c'est facile, mettre la peau sur la machine un peu moins, remplir la peau sans faire de bulle encore moins facile... et je ne parle pas de faire les tresses sans que les saucisses explosent... Mais malgré quelques ratés, on s'en est bien sorti. De quoi me rassasier pour mes 50 prochains petits déjeuners.

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Karine (à gauche) et notre première chaîne de saucisses (à droite).

Engaillardis par une soirée à faire des saucisses, le mardi soir nous sommes passés au niveau supérieur avec la fabrication des saucissons et des chorizos. Pas le droit de se planter ici : j'adore ça! Pour nous aider, deux autres français, Amélie et Jean-Marc, sont venus nous préter main forte. C'était pas de refus parce que même à quatre on a quand même fini à minuit...

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L'équipe saucisson et le hachoir électrique. Comme vous voyez, le saucisson ça met de bonne humeur. À droite Jean-Marc enfonce la farce dans le trou pendant que je tiens la peau de la saucisse pour reguler le débit. Amélie fait le noeud au bout.

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L'équipe chorizo, même technique.

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Gros plan sur la sortie du saucisson. On dirait que Karine a fait ça toute sa vie!

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Et hop! La dernière étape des saucissons et du chorizo : 8 semaines pendus à l'air frais du Manawatu. Pour une fois on se plaint pas du vent!

Mercredi soir on a continué les aventures en faisant le jambon, le bacon, les côtelettes et les rotis. Les jambons étaient déjà séparés des autres morceaux par Adam le boucher, donc il a suffit de les recouvrir de 15 kilos de sel et d'attendre... 20 jours! avant de les pendre 6 mois!!!!!!!!

Pour ce qui est des côtelettes et du bacon, il a fallu tout découper... à la scie (à bois)... oui, je sais, mais c'est tout ce qu'on avait. Par chance Karine venait juste d'acheter une scie neuve, donc propre.

Et voilà pour la grosse cuisine. Ce soir deux pieds ont finis dans une soupe au chou version chinoise. Super bon!

Sinon, ce n'est pas tout de nos histoires animalières! Notre maman poule vient de donner naissance à 8 petits poussins. Ça faisait un moment qu'on ne la voyait pas trop. En fait elle couvait prés de la porte d'entrée des voisins. Comment a-t-elle fait pour se faire féconder alors qu'on a zigouillé tous les coqs (ses fils - trop bruyants) me demanderez-vous? En fait il y a eu un "backcross" (pour parler en termes de génétique - pour les littéraires : Oedipe a assouvi son fantasme) juste avant qu'un des deux fils ne perde sa tête sous ma hâche. La voisine les a vu faire. Berk!

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La maman et ses petits.

Gros bisous

David

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Commentaires
L
Alors il est bon ce saucisson?
A
Ciao frenchies!!!<br /> It's been a long time... we're in England and we miss you guys.<br /> <br /> We've also just missed Karin's BD I'm aftraid. Sorry ma'am, but time and distance make bad jokes. I'd like so much to talk to you people, but for the moment let's just leave it to the congratulations. Send us an email at this address aand we'll write back with all the news.<br /> <br /> Bisous<br /> Barbara and Andrea
F
Les photos donnent l'eau à la bouche. Il va falloir nous donner des cours de charcutailles...<br /> Et bien, vous avez abattu du travail. Mais petite question: comment les naf naf sont-ils morts?
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